L’Anses (Agence Nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), suite à l’examen des 2 études précédemment présentées, estime qu’il n’y a pas lieu de réévaluer l’aspartame sur le plan toxicologique. Toutefois, nous notons qu' elle a annoncé le 15 mars dernier que « ces questions s’inscrivent dans le cadre d’interrogations récurrentes relatives à l’intérêt des usages ainsi que de la caractérisation des bénéfices et des risques nutritionnels des édulcorants autorisés. Dans ce contexte, l’Anses mettra en place prochainement un groupe de travail chargé d’évaluer les bénéfices et les risques nutritionnels des édulcorants et la nécessité éventuelle d’élaboration de recommandations pour les populations les plus concernées. »
L’évaluation bénéfices/risques nutritionnels portera donc plus largement, au delà de l'aspartame, sur les édulcorants intenses, et l’éventualité d’élaborer des recommandations envers des populations sensibles (possiblement femmes enceintes) qui pourraient être identifiées durant ce travail.
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